Le début du deuxième voyage en Afrique. Un autre écho, mais un vers l’intérieur, fait de mots pris dans un refrain qui ne trouve le sens du jeu qu’en moi. Un écho qui ne trouve plus de murs pour frapper la renaissance ni au nord ni au sud, en plus d’être incompréhensible. La connaissance réunie semble prendre différentes formes. Vous entendez différemment, vous voyez différemment, vous ressentez différemment, vous sentez différemment la deuxième fois.
La surprise n’est plus la découverte du nouveau mais la découverte de vos propres sentiments lorsque vous rencontrez l’ancien. Returning cherche l’intersection du passé, revisitant l’intersection du futur. Au crépuscule, le village de montagne porte le même parfum d’eucalyptus, les feuilles de bananier chantent les mêmes notes brouillonnes, le rire des Burundais, tantôt ignorance, tantôt bonheur, les accompagne avec le même entêtement.
La mère de Delissa a frappé à la porte en disant : « J’ai entendu dire que les enfants sont heureux dans cette maison. J’ai aussi amené ma petite fille. »
Les enfants malnutris portent une douleur que seule une autre personne affamée peut comprendre. Vous lisez dans leurs yeux une sorte de reddition à la mort, une sorte de sagesse de la défaite, une fierté de rendre les armes, une douce extinction qui perd la vie avant que la mort ne vienne. C’est ainsi que Delissa est venue à nous, baignant dans le chagrin.
În Burundi fericirea copiilor malnutriţi se măsoară altfel. Are altă lungime, altă înălţime, altă adâncime… ia forma, culoarea, mirosul unei farfurii cu mâncare. Două săptămâni i-au trebuit Delissei să înceapă să vorbească şi să râdă. Poartă încă bine încrustat în trupul ei stigmatul foamei, boala nefiind învinsă, însă speranţă, SPERANŢA RENĂSCÂND!
Am auzit că în această casă copiii sunt fericiţi.
Abonnez-vous à notre bulletin d’information.
Si vous souhaitez recevoir les mises à jour dès qu’elles apparaissent sur le site, abonnez-vous à notre newsletter avec votre adresse électronique.
